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Les autorités de la concurrence des pays Benelux se penchent sur les évolutions en matière d’application des règles et de concurrence

25 Nov. 2020

Le marché intérieur du Benelux fait figure de précurseur et de laboratoire en Europe. Une coopération étroite dans le cadre du marché intérieur exige également un contrôle efficace de l'application des règles. À la veille d'une réunion du Réseau européen de la concurrence, les présidents des autorités de concurrence des trois pays du Benelux se sont réunis le 25 novembre pour discuter des évolutions actuelles en matière d'application et de droit de la concurrence. Les développements sur les marchés de détail et les solutions pour faire face à l'évolution rapide du spectre numérique ont fait l'objet d'une attention particulière. Jacques Steenbergen (président de l'Autorité belge de la Concurrence [BMA]), Martijns Snoep (président de l'Autorité néerlandaise Consommateur et Marché [ACM]) et Pierre Barthelmé (président du Conseil luxembourgeois de la concurrence) ont participé à cette concertation, qui a été ouverte par le secrétaire général Benelux, Alain de Muyser. La réunion s'est déroulée sous la conduite des Pays-Bas qui assurent actuellement la présidence Benelux, en la personne de Martijn Snoep.  

C'était la première fois depuis longtemps que ces autorités se réunissaient au niveau des présidents dans un contexte Benelux officiel. La concertation fait suite au mémorandum conjoint des trois autorités, « Challenges faced by competition authorities in a digital world », lancé en novembre 2019 à la Maison du Benelux. Les discussions ont entre autres porté sur l'impact de la crise COVID-19, l'évolution des marchés de détail du Benelux et les évolutions européennes actuelles, notamment l'Acte pour le marché unique numérique et le livre blanc sur les subventions étrangères. La réunion a également permis d'explorer les possibilités de coopération et d'échanges supplémentaires sur d'autres thèmes (européens), mais aussi de coopération plus pratique. Il a été décidé de réitérer la concertation avec une certaine régularité et d'échanger les expériences et les bonnes pratiques entre autorités et, le cas échéant, d'intervenir conjointement dans le contexte européen.