05 Mar. 2018
Désormais, les entreprises de transport et leurs clients, issus des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg, qui participent à l’essai Benelux pour leur transport entre les trois pays ne seront pas obligés d'utiliser des lettres de voiture . Le ministre fédéral belge de la Mobilité, François Bellot, la ministre néerlandaise de l’ Infrastructures et de la Gestion des eaux, Cora van Nieuwenhuizen et le secrétaire d'Etat luxembourgeois du Développement durable et des Infrastructures, Camille Gira, vont lancer aujourd'hui le début opérationnel de l’essai Benelux.
Les participants à l'essai peuvent désormais travailler avec la lettre de voiture numérique dans tout le Benelux. Si cet essai s'avère un succès dans trois ans, la lettre de voiture numérique pourra être étendue à d'autres pays.
Le ministre François Bellot : « La lettre de voiture électronique est un outil important pour réduire le fardeau administratif de nos transporteurs. Nous sommes convaincus de l'utilité au niveau belge depuis un certain temps. Grâce au déploiement du Benelux, nous allons également utiliser cet instrument pour le transport international. Cela montre également que nous pouvons être un exemple d'intégration européenne avec les trois pays du Benelux. »
La ministre Cora van Nieuwenhuizen: « Les Pays-Bas sont un pays commerçant. Une grande partie du transport de marchandises traverse la frontière de et vers nos voisins du sud. Avec les lettres de voitures numériques, le transport transfrontalier devient beaucoup plus facile, plus sécurisé et moins cher. Cela permet d’économiser 180 millions d'euros de paperasserie par an pour le seul secteur privé néerlandais. »
Une économie allant jusqu'à 300 millions par an
Chaque année, environ 65 millions de lettres de transport sont produites pour le transport routier dans le Benelux. Avec le passage à la lettre de voiture numérique, les entrepreneurs de transport et leurs clients économisent beaucoup d'argent: 4,50 euros par lettre de voiture. Rien qu'au Benelux, cela peut représenter environ 300 millions d'euros par an.
En utilisant la lettre de voiture numérique, la charge administrative pour le trafic de fret transfrontalier sera ainsi considérablement réduite et le processus logistique sera bien mieux géré. Dans le même temps, l'efficacité des contrôles peut être accrue et, en réduisant le papier, une contribution peut être apportée à la durabilité de la région.
Percée européenne
Avec cet essai, le Benelux prend les devants en Europe en examinant si la lettre de voiture numérique est au moins aussi fiable du point de vue du contrôle que la version papier. L'expérience acquise avec cet essai sera partagée plus largement. La Commission européenne, entre autres, s'intéresse à la conception du projet pilote, car elle peut servir d'exemple pour d'autres pays d'Europe si elle fonctionne correctement.