28 Oct. 2020
Après un discours de bienvenue du secrétaire général adjoint de l’Union Benelux, monsieur Frans Weekers, les directeurs généraux des pays et régions du Benelux se sont rencontrés pour la première fois afin de discuter de leurs priorités et ambitions en matière d’économie circulaire, et ce sous la présidence néerlandaise du directeur général Environnement et International, monsieur Roald Lapperre. Il ne s’agit pas pour autant d’un nouveau thème pour le Benelux : une conférence a été organisée en 2015, suivie d’une directive Benelux en 2016 pour consolider les échanges sur l’économie circulaire et la politique Benelux dans le domaine des déchets et des matières premières.
À l’époque, les pays du Benelux ont été pionniers dans ce domaine et leurs efforts ont permis de placer ce sujet parmi les priorités de l’agenda européen, où le Green Deal et le Plan d’action de l’Union européenne en faveur de l’économie circulaire occupent désormais une place de premier plan.
Au cours de la concertation, il est apparu clairement que les pays et les régions travaillent activement à la concrétisation de cet agenda européen. Les pays du Benelux constituent des points d’accès à l’Europe en matière de logistique et de commerce où les chaînes de valeur traversent souvent les frontières et où la disponibilité et l’approvisionnement en matériaux sont de plus en plus critiques. C’est pourquoi une coopération entre nos trois pays dans ce domaine est importante pour réunir les capacités, augmenter l’échelle et coordonner les systèmes, tout en sachant également que l’économie circulaire a un rôle majeur à jouer dans la réalisation des objectifs climatiques.
À la fin de la concertation, les États membres et les régions ont confirmé leur souhait de promouvoir ensemble l’économie circulaire, en mettant l’accent sur l’échange de connaissances et d’expériences dans le cadre de la préparation, du développement et de la mise en œuvre des initiatives européennes. Les premiers thèmes qui seront abordés sont le secteur de la construction et des infrastructures, les marchés publics durables et la réparabilité (également dans le prolongement de l’étude conjointe Benelux de 2018).