Atelier Benelux sur le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe
12 Nov. 2015
Le nombre de catastrophes ne cesse d’augmenter dans le monde, et leur impact devient de plus en plus important. Les experts prévoient que le réchauffement climatique va entraîner une augmentation du nombre et de la gravité des grandes catastrophes. Les principales catastrophes naturelles sont les inondations, les sécheresses, les nouvelles maladies, les canicules, etc. Les Nations Unies ainsi que la Commission européenne insistent auprès des pays concernés sur la nécessité de réduire le risque de catastrophes (Réduction des risques de catastrophe), dont notamment celles qui résultent du réchauffement climatique. À cet égard, il est également remarqué que les conséquences de ces catastrophes ne s’arrêtent pas aux frontières.
Depuis longtemps, la coopération Benelux accorde beaucoup d’attention à la gestion des crises et à la lutte contre les catastrophes. Dans le cadre de la « Concertation Senningen », qui réunit les ministres Benelux de la Justice et de l’Intérieur des trois pays, le groupe de travail identification des risques dresse actuellement l’inventaire des risques transfrontaliers attendus dans les régions frontalières. Par ailleurs, dans le prolongement de la conférence Benelux sur l’Adaptation au changement climatique (novembre 2014), les intervenants étudient les possibilités de coordination (« mainstreaming ») entre adaptation au changement climatique et coopération transfrontalière à divers niveaux, et se penche également sur le sujet de la gestion des risques.
Afin d’explorer les possibilités de coopération Benelux plus étroite dans le domaine de la réduction des risques de catastrophe, le Secrétariat général a organisé un atelier exploratoire le 12 novembre dernier, auquel ont assisté des experts de la gestion de crise, de la lutte contre les catastrophes, du développement climatique des Nations Unies, de la Commission européenne et des trois pays Benelux.
Les développements récents au sein des Nations Unies, de l’Union européenne et des pays Benelux ont été cartographiés et de nouvelles idées de coopération dans ce domaine ont été formulées. Les participants se sont accordés pour dire que la réduction des risques de catastrophes à la suite du réchauffement climatique doivent faire l’objet d’une plus grande attention et figurer plus haut à l'ordre du jour des divers groupes de travail du Benelux. Le Secrétariat général va également prendre l’initiative d’organiser des réunions entre responsables nationaux de la réduction des risques de catastrophe au Benelux et d’aborder les conséquences du réchauffement climatique.
