Sécurité
29 Mar. 2023
Les avis de recherche à la suite d’une disparition inquiétante sont monnaie courante. Chaque pays sait comment y donner suite sur son propre territoire. Mais de quelle façon gère-t-on ces événements entre partenaires du Benelux et que faut-il entreprendre en cas de disparition dans une région frontalière ? Le Secrétariat général du Benelux a pris l’initiative d’organiser une première journée thématique sur ce sujet.
A cette occasion, une cinquantaine d’experts des services de police du Benelux et Child Focus se sont réunis à la Maison du Benelux. Ceux-ci se sont mutuellement informés des procédures et directives nationales en matière de disparitions et ont fait un zoom sur certains dossiers présentant des éléments transfrontaliers. L’objectif était aussi d’apprendre à mieux se connaître, créer des réseaux, discuter avec les services compétents des pays du Benelux de la manière idéale d’aborder les disparitions dans la région frontalière et voir si des opportunités se présentent pour optimiser la coopération Benelux en matière de disparitions dans la région frontalière.
Lors de son discours d’ouverture, le Secrétariat général adjoint du Benelux, monsieur Michel-Etienne Tilemans, a rappelé que la sécurité était l’une des trois priorités de l’Union Benelux et que l’entrée en vigueur du nouveau Traité de police Benelux constituait un projet phare de l’action commune pour cette année 2023. Celui-ci intensifiera certainement la coopération policière transfrontalière entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg et s’avérera un instrument utile dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.