Économie, Énergie, hyperloop
16 Sep. 2024
Le lundi 16 septembre, l’étude sur l’hyperloop Benelux a été présentée à Frans Weekers, secrétaire général du Benelux. Cette étude a été réalisée par un consultant externe à la demande d’un groupe de travail Benelux, dans lequel les gouvernements concernés ont collaboré. L’objectif de l’étude est d’examiner si l’hyperloop, une forme de transport innovante et ultra-rapide, peut être développée dans le Benelux et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne). Les principales questions concernent la possibilité de créer un cluster industriel pour le développement de l’hyperloop et l’endroit où une première piste d’essai pourrait être installée.
L’hyperloop
Mais qu’est-ce qu’un hyperloop exactement ? L’hyperloop est un concept de transport innovant dans lequel les personnes et les marchandises sont transportées à grande vitesse dans un tube quasi-vide, sans résistance d’air ni friction. Cela serait plus rapide, plus économe en énergie et plus respectueux de l’environnement que les moyens de transport traditionnels tels que les trains ou les avions.
La coopération internationale et innovation
La présentation de l’étude a eu lieu à l’ambassade des Pays-Bas à Bruxelles, en présence de Brechje Schwachöfer, ambassadrice désignée des Pays-Bas en Belgique. Elle a souligné le caractère innovant et transfrontalier de ce projet, ainsi que les grandes opportunités de coopération qu’il offre au sein de la région Benelux. Plusieurs entreprises impliquées dans le développement de l’hyperloop ont montré leurs progrès et ont demandé un soutien gouvernemental afin que des règles et des cadres appropriés puissent être mis en place pour cette technologie prometteuse.
Frans Weekers a souligné que c’était le bon moment pour investir dans de grands projets industriels transfrontaliers, en raison notamment des récents rapports de Mario Draghi et Enrico Letta.
La Commission européenne
La Commission européenne a indiqué que l’hyperloop était déjà discuté dans le cadre de plusieurs initiatives de l’UE. Bien que les possibilités soient prises au sérieux, la Commission estime qu’il est encore trop tôt pour proposer une réglementation concrète et une analyse d’impact.