07 Juin. 2022
L'Organisation des Nations Unies a institué cette Journée internationale en 2018 afin de sensibiliser davantage le public à cet enjeu. Nous sommes en effet tous des consommateurs d’aliments, et nous souhaitons pouvoir le faire sans risque.
A l’échelle des trois pays du Benelux, la sécurité alimentaire fait partie des priorités de la présidence luxembourgeoise en 2022. Et cela se concrétise à plusieurs niveaux.
A un niveau stratégique, la présidence luxembourgeoise lancera au second semestre une nouvelle coopération entre les Hauts fonctionnaires des agences de sécurité alimentaire du Benelux. Ceux-ci se pencheront sur des sujets pour lesquels une approche régionale apporte une plus grande plus-value par rapport aux concertations européennes. Un tel rapprochement permet aussi de défendre des intérêts communs au sein de l’échiquier européen.
De plus, des concertations sont également organisées comme celle de ce jour entre des spécialistes du contrôle de la vente de produit sur Internet en lien avec la sécurité alimentaire. Ce type de coopération se matérialise par exemple par une journée d'étude comme celle qui s’est tenue le 28 avril dernier sur le Mystery Shopping afin que les experts partagent leurs expériences en vue de renforcer la protection des consommateurs (https://www.benelux.int/fr/post/journee-detude-benelux-sur-le-mystery-shopping-et-la-securite-alimentaire).
Les matériaux en contact avec la nourriture sont aussi un sujet d’attention. Par exemple, les pays du Benelux se sont alliés autour d’une déclaration commune pour, en cas de non-conformité par rapport à la règlementation européenne, retirer du marché les matériaux et objets en bambou (utilisé comme additif dans la fabrication de matériel en plastique mélaminé), tels que des assiettes, des bols et des tasses réutilisables (https://www.benelux.int/fr/post/declaration-commune-benelux-sur-le-bambou-ou-dautres-additifs-non-autorises).
En outre, à un niveau opérationnel, de nouveaux accords en matière vétérinaire sont en discussion afin de faciliter les mouvements transfrontaliers d’animaux d’élevage comme les bovins (ce qu’on appelle, le pacage frontalier) ou encore, fixant les conditions des mouvements d’oiseaux vivant en captivité. Ce type d’accord tient compte également de la situation sanitaire prévalant dans les pays.