25 Oct. 2019
La lutte contre la criminalité subversive traverse les frontières. Le projet pilote avec un centre euro régional d'information et d'expertise (EURIEC) sur l'approche administrative de la criminalité organisée a récemment démarré.
Ce centre devrait assurer une meilleure coopération et un échange d'informations plus rapide, principalement au niveau administratif, entre la Belgique, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et les Pays-Bas. Ce projet s'ajoute à la coopération existante entre la police et le ministère public de l'autre côté de la frontière.
Le premier objectif est de donner aux autorités administratives de la région frontalière de l'Eurégion Meuse-Rhin davantage de possibilités d'actions communes contre les criminels en partageant plus rapidement les connaissances et les informations. De plus, le centre peut aider à empêcher les criminels de poursuivre leurs activités criminelles dans un autre pays sans être dérangés.
La création de l'EURIEC est une conséquence directe de la coopération Benelux dans le domaine de l’approche administrative. Le ministre néerlandais de la Justice et de la Sécurité, Ferdinand Grapperhaus, a déclaré à ce sujet l'année dernière : « Nous sommes reconnaissants envers le groupe de travail Benelux sur l'approche administrative, qui a suggéré ce projet pilote dans son rapport ‘Tackling Crime Together’. Ce rapport abordait principalement les possibilités pour le Benelux et l'Allemagne de travailler ensemble de la meilleure manière possible dans l'approche des "bandes de motards criminalisées ». Le Conseil européen et la Commission européenne se sont félicités de l'idée d'une phase pilote. (...). Les partenaires du Benelux et de l'Allemagne, qui se questionnent sur l'approche transfrontalière de la criminalité organisée, pourront bientôt venir ici.".
L'Union européenne a débloqué 1 million d'euros pour ce projet. Le projet est supervisé scientifiquement par les universités de Louvain, Maastricht et Cologne et est initialement conçu pour 2 ans. Idéalement, les bases des changements législatifs devraient alors être jetées dans les trois pays.