Benelux, Mobilité
24 Juin. 2025
Prendre le train pour traverser la frontière ? Cela semble logique, mais en pratique, c’est souvent compliqué. C’est pourquoi aujourd’hui, des experts en transport, des décideurs politiques et des représentants de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg se sont réunis à Bruxelles. Ils ont participé à un atelier Benelux. Leur objectif : rendre les voyages internationaux en train plus simples, rapides et conviviaux.
La coopération pour de meilleures connexions
L’Union Benelux a organisé cet l’atelier avec ITEM, le centre d’expertise pour la coopération transfrontalière de l’Université de Maastricht. La question centrale : comment rendre un trajet en train de Maastricht à Liège ou d’Anvers au Luxembourg aussi fluide qu’un voyage à l’intérieur d’un seul pays ?
Que peut-on améliorer ?
Lors de la première session, les obstacles ont été discutés. Les voyageurs rencontrent des correspondances compliquées, un manque d’informations et des règles nationales différentes. Marlies Peeters, de la Commission européenne, a présenté une étude qui cartographie les maillons manquants dans le réseau ferroviaire européen. Elle a également expliqué les moyens européens que les États membres peuvent utiliser pour avancer. Des représentants des ministères des transports des trois pays ont aussi expliqué leurs stratégies nationales ferroviaires.
Des billets plus simples
La deuxième session a porté sur la billetterie. Actuellement, pour un voyage international en train, il faut souvent acheter plusieurs billets via différentes applications ou sites web. Cette procedure doit devenir plus simple. Le projet EasyConnect montre que c’est possible. Cette collaboration entre les Pays-Bas, la Belgique et la région allemande de Rhénanie-du-Nord-Westphalie facilite la billetterie numérique et transfrontalière. Le modèle luxembourgeois a également été présenté. Au Luxembourg, les transports publics sont gratuits. D’autres pays pourraient s’en inspirer.
Et maintenant ?
Lors d’un débat plénier, les participants ont réfléchi à la manière dont le Benelux et ITEM peuvent aider à résoudre ces problèmes. Une conclusion claire : le Secrétariat général du Benelux doit continuer à réunir les parties prenantes, comme il le fait déjà avec EasyConnect. Il faut aussi mieux coordonner les stratégies nationales ferroviaires.
Message final
La journée s’est terminée par les discours de la professeur Anouk Bollen (ITEM) et de Frans Weekers, secrétaire général du Benelux. Le message final : si les pays unissent leurs forces autant que possible, le train peut devenir une alternative complète et attractive à la voiture, y compris au-delà des frontières.