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Économie, Mobilité

Le Benelux comme plateforme pour un accord sur les questions relatives aux travailleurs frontaliers

13 Fév. 2023

Le secrétaire général du Benelux, Frans Weekers, a participé au “sommet frontalier” euro-régional de Heerlen sur les difficultés rencontrées par les travailleurs transfrontaliers pour travailler à domicile après la période corona. Ce sommet a clairement montré que les participants se tournent également vers le Benelux pour trouver des solutions. Concrètement, il s’agit de déterminer entre les pays la durée pendant laquelle les travailleurs frontaliers sont autorisés à télétravailler/travailler à domicile sans être soumis à un régime social et fiscal différent.

Le travail à domicile est la “nouvelle normalité”, mais les travailleurs frontaliers sont actuellement confrontés à une ambiguïté à ce sujet. Non seulement ces travailleurs, mais aussi leurs employeurs, doivent faire face à de nombreuses formalités administratives. À tel point que les travailleurs transfrontaliers envisagent d’abandonner leurs activités dans le pays voisin. Cette situation n’est pas propice au dynamisme économique dans une région caractérisée par un marché du travail transfrontalier. Une raison suffisante pour y remédier. Outre M. Weekers, le sommet a réuni le ministre des finances de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Marcus Optendrenk, le secrétaire d’État néerlandais aux finances, Marnix van Rij, et un représentant du service public fédéral belge Finances. Les aspects fiscaux, sociaux et administratifs de cette question complexe à laquelle s’appliquent différentes réglementations ont été discutés.

Grâce au sommet frontalier, les partenaires se sont rapprochés et ont commencé à prendre des initiatives dans la bonne direction. Frans Weekers a mentionné le 9 février, lors du lancement officiel de la présidence néerlandaise à La Haye, qu’il s’agit d’une priorité du Benelux de coopérer à des solutions structurelles dans l’intérêt des travailleurs frontaliers et des employeurs qui les emploient.