28 Nov. 2012
Dans les trois pays du Benelux, la fraude et l’évasion sociale constituent un problème de société prenant une ampleur sans précédent. Une augmentation, tant de cas individuels que des mécanismes et de constructions organisés, de plus en plus complexes, est constatée dans les trois pays et dans les régions limitrophes. Dès lors, un échange d’information et une bonne collaboration entre les administrations des différents pays s’imposent pour endiguer ces phénomènes malhonnêtes et discriminatoires. Ce mercredi, 28 novembre, sous l’impulsion du Secrétaire d'Etat belge à la lutte contre la fraude fiscale et sociale, John Crombez, une rencontre a pu être organisée en vue d’examiner les intérêts communs et, le cas échéant, de déterminer les thèmes à approfondir conjointement. Lors de cette réunion, présidée par le Secrétaire général adjoint Alain de Muyser, et nonobstant des divergences de mentalités et de législations, une grande concordance de vues a pu être constatée au sein du Benelux sur la nécessité de collaborer ensemble et d'approfondir la réflexion commune sur des problématiques aussi variées que les agences d’intérim malhonnêtes, les aspects internationaux du statut de faux indépendants/faux salariés, les sociétés fictives et boîtes-aux-lettres, la fraude aux allocations dans un contexte transfrontalier et enfin le détachement au regard notamment du contexte européen. Les travaux devraient donc être lancés rapidement. Une bonne collaboration entre les différentes administrations, soutenue par le Secrétariat général du Benelux, devra permettre de réagir plus rapidement et d’une manière plus flexible et efficace vis-à-vis des différentes facettes de ce fléau. La coopération Benelux pourra ainsi à nouveau démontrer sa plus-value et jouer de la sorte un rôle de précurseur et de source d’inspiration au sein de l'Union européenne. d.g.à.d.: Messieurs A. de Muyser, J. Crombez, L. Willems