02 Mai. 2019
Les directeurs généraux des centres de crise des pays Benelux, leurs homologues directeurs généraux de sept autres centres de crise européens ainsi que des représentants du Conseil de l’Union européenne et de l’OTAN se sont réunis aujourd'hui à la Maison du Benelux. C'est Bart Raeymaekers, le directeur général du centre de crise belge, qui avait, en 2018, pris l'initiative d’une telle rencontre au niveau européen.
Sans être un doublon par rapport au structures et mécanismes existants au niveau de l’UE, un tel réseau doit permettre d’être au courant des défis traités par les homologues, de partager l’expertise et les expériences, de se soutenir mutuellement dans la mise en place de solutions nationales et de pouvoir se contacter rapidement en cas de crise ou de situations d’urgences.
La réunion a été ouverte par Alain de Muyser, secrétaire général adjoint du Benelux, qui a souligné le rôle précurseur du Benelux en relevant notamment la coopération Schengen, lancée en 1985, et qui avait permis des avancées ultérieures en matière d’intégration européenne. Il a d’autre part noté que depuis 2006, les pays du Benelux collaborent ensemble en matière de gestion de crises. Le Land allemand de Rhénanie-Nord-Westphalie s’est par la suite joint à cette coopération.
Cette première rencontre avait pour but de faire connaissance et de s’expliquer mutuellement les procédures et stratégies nationales de gestion de crise. L’actuelle et la future Présidence de l’UE a également pu faire état des travaux actuels et futurs au sein des instances de l’UE. D’autre part, un des thèmes majeurs de la journée était la gestion des menaces hybrides au niveau de l’UE et au sein des pays.
Cette rencontre s'est clôturée par une intervention du ministre belge de l'Intérieur, Pieter De Crem.
Il s'agira maintenant de développer ce réseau européen au fur et à mesure des futures rencontres