25 Mar. 2013
On pourrait penser que depuis les accords européens de Bologne (bachelor et master), les diplômes dans chacun des États membres sont désormais reconnus sans problèmes. Rien n’est moins vrai. Par exemple, un kinésiste d’Anvers qui veut travailler à Rotterdam doit encore entamer une procédure de reconnaissance individuelle aux Pays-Bas, ce qui prend beaucoup de temps.
Le Benelux souhaite alors améliorer la reconnaissance des diplômes, acquis dans l'enseignement supérieur, entre les trois pays partenaires et si possible de le faire automatiquement. Cela permet non seulement un gain de temps pour les citoyens, les institutions d’enseignement et les employeurs, mais aussi des économies et une réduction de la charge administrative qui pèsent sur les gouvernements. Ainsi, la mobilité des travailleurs entre les pays sera également stimulée. En plus avec cette initiative, le Benelux remplit le rôle de catalyseur pour la création d'un véritable espace européen de l'enseignement supérieur.
Le Secrétariat général du Benelux a organisé un atelier de travail afin de démarrer les travaux à ce sujet. Dans cette phase initiale, le transfert de l'information est au centre. Des spécialistes de l'éducation des trois pays ont approfondi mutuellement leur connaissance des systèmes d'enseignement supérieur dans le Benelux. Ils ont partagé leurs informations sur le déroulement des procédures de reconnaissance pour les diplômes «étrangers» et les évolutions dans le domaine. Les effets sur le marché du travail et le coût pour le citoyen et le gouvernement ont également été examinés au cours de cet atelier.