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Le financement durable à l’agenda du Benelux

30 Nov. 2021

À l'initiative de la présidence belge, une table ronde sur le financement durable a eu lieu dans la Maison (virtuelle) du Benelux. Outre les pays du Benelux, la France, l'Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni ont également pris part à la concertation ; ce dernier a fait part de ses impressions sur la COP26. 

Le financement durable, crucial pour notre transition vers une économie climatiquement neutre, joue un rôle de plus en plus important, comme en témoigne la COP26, où il a été convenu, entre autres, de consacrer davantage de fonds au financement adaptatif et d'œuvrer en faveur d'un financement climatique à long terme au-delà de 2025. En outre, un dialogue doit être engagé entre les pays, les parties prenantes et les organisations concernées afin d'éviter, de réduire ou de traiter d'une autre manière les dommages et les pertes causés par le changement climatique.

Les pays ont présenté leur stratégie de financement durable ou vert. À cette occasion, il a été intéressant d'apprendre les uns des autres dans quel contexte général ou plus spécifique la stratégie s'inscrit, comment elle est coordonnée avec d'autres mesures stratégiques, si des labels sont utilisés ou adaptés, quels outils ont déjà été testés pour évaluer les portefeuilles financiers et si, par exemple, des incitants financiers supplémentaires sont prévus. 

La Banque européenne d'investissement, également Banque européenne du climat, a donné des précisions sur sa stratégie de désinvestissement et d'engagement visant à encourager fortement les entreprises à miser sur des politiques d'entreprise, des investissements et des innovations écologiques, et justement à ne pas à soutenir des activités dommageables pour le climat. Une évolution positive rapide peut être observée à cet égard, tant sur le plan de la pratique que de la politique. 

Après ce premier échange au sein de la plateforme Benelux, les participants souhaitent poursuivre le dialogue l'année prochaine, sous la présidence luxembourgeoise, sur des sujets plus spécifiques, tels que la mesurabilité et la composition ainsi que l'utilisation de boîtes à outils similaires pour le financement climatique, la coopération avec les acteurs non gouvernementaux, la stimulation du secteur privé, la transparence et la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des aspects opérationnels de la politique et des mesures. 

Les participants ont en effet conclu qu'ils étaient tous dans la même recherche de financement durable, dans le cadre européen et international, et que le Benelux, en plus d'un échange de connaissances, offrait l'occasion de tester des accords ou des approches communes. Compte tenu du rôle central des pays Benelux et de l'importance du secteur financier dans les trois pays, cette coopération pourrait servir de levier pour atteindre les objectifs climatiques.