Les pays du Benelux et la Rhénanie du Nord-Westphalie sont vigilants face à la fraude aux chevaux d’élite

15 Oct. 2013

Après une première enquête de petite envergure, les partenaires Benelux et la Rhénanie du Nord-Westphalie ont pu constater que les transactions avec les chevaux d’élite peuvent servir au blanchiment et que la valeur déclarée d’un cheval est sujette à des manipulations. De plus, le travail des services de contrôle et de recherche est souvent compliqué par des sociétés écrans ainsi que par la forte interdépendance dans le secteur.

La Belgique a depuis longtemps la réputation d’être un pays d’où viennent des chevaux de sport de bonne qualité et les Pays-Bas et l’Allemagne peuvent aussi s’enorgueillir de quelques belles performances au niveau du sport équestre. Dans des pays comme la Chine, avec laquelle la Belgique a signé récemment un protocole commercial, la possession d’un cheval semble gagner en popularité.

Pourtant une certaine vigilance s’impose à l’égard de l’importation, de l’exportation et du transit de chevaux. En effet, les chevaux d’élite peuvent être commercialisés non seulement pour des raisons sportives sinon commerciales, mais peuvent faire l’objet aussi de pratiques frauduleuses. Et les sommes en jeu atteignent parfois des millions d’euros pour un cheval.

Certaines propriétaires de chevaux d’élite usent et abusent apparemment des disparités législatives et réglementaires et des conditions et tarifs applicables. C’est pourquoi la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Rhénanie du Nord-Westphalie ont décidé de poursuivre leur enquête préliminaire. Ils ont ensuite l’intention de prendre des initiatives en vue d’une coopération concrète afin d’éviter à l’avenir les irrégularités commises dans le commerce des chevaux d’élite.