Benelux, Sécurité

Résilience démocratique : le Benelux et ses partenaires européens unis contre les menaces hybrides

16 Oct. 2025

Dans le cadre de la présidence luxembourgeoise de l’Union Benelux, le Haut-Commissariat à la Protection Nationale a organisé un atelier consacré à la défense de la démocratie, de l’État de droit et de la continuité gouvernementale face aux menaces hybrides et aux crises systémiques. Michel-Etienne Tilemans, secrétaire général adjoint du Benelux, a participé à l’atelier.

Une coopération européenne renforcée

Cet événement, inscrit dans une dynamique de coopération plus large, a réuni des experts de haut niveau du Centre d’excellence hybride d’Helsinki, de la Commission européenne, du Service européen pour l’action extérieure, de l’EU INTCEN, ainsi que des représentants nationaux des pays du Benelux et de partenaires clés tels que la Finlande, le Danemark, la Norvège, la Lettonie et le Liechtenstein.

Désinformation, cyberattaques, sabotage, ingérences étrangères — les démocraties sont de plus en plus confrontées à des menaces sophistiquées mêlant tactiques conventionnelles et non conventionnelles. Ces attaques visent à saper la confiance du public, perturber les institutions et affaiblir l’État de droit.

Vers une culture partagée de la résilience

L’atelier a abordé les défis liés à la résilience démocratique face aux menaces hybrides (désinformation, cyberattaques, sabotage, ingérences étrangères) et aux crises systémiques (pandémies, changement climatique), ainsi que les réponses institutionnelles pour garantir la continuité gouvernementale et défendre les valeurs démocratiques. Les approches nationales ont été partagées afin de promouvoir une culture commune de la résilience.

Dans le prolongement de ces échanges, une visite de travail s’est tenue le 17 octobre pour les agents opérationnels des centres de crise du Benelux et de la Rhénanie-du-Nord–Westphalie. Cette visite, organisée au Centre de crise luxembourgeois ainsi qu’à la caserne des pompiers, a offert une occasion précieuse d’approfondir la compréhension des infrastructures nationales, de renforcer les liens entre les centres de crise et de partager des expériences concrètes et de bonnes pratiques en matière de gestion de crises.