17 Mar. 2021
Le 17 mars 2021, une soixantaine d’experts des trois pays se sont réunis virtuellement pour discuter de la problématique de l’approche des clients ayant des rapports sexuels tarifés avec des victimes de la traite des êtres humains.
Sous la direction du Secrétaire général, Alain de Muyser, les représentants des trois pays ont eu l’occasion de s’échanger sur la définition et l’identification des clients, sur les bonnes pratiques de leur pays concernant les clients de l'exploitation sexuelle ou de la prostitution des jeunes, ou encore sur la manière de les décourager.
Le constat peut être fait qu’il s’agit d’un sujet sensible et complexe, avec des législations qui divergent d’un pays à l’autre en la matière. Il est particulièrement important de ne pas simplifier le débat en collant d’office au client le cachet d’exploitant sexuel. Il faut davantage miser sur la sensibilisation et la prévention afin d’inciter les clients à être responsables et à signaler des situations suspectes ou douteuses.
Les experts ont par ailleurs, à maintes reprises, mis l’accent sur l’importance du web et des réseaux sociaux. Dans un monde digital, les réseaux sociaux présentent un danger dans le cadre de l’exploitation sexuelle, mais peuvent et doivent également jouer un rôle clé dans le cadre de la sensibilisation et de la prévention.
Cette journée d’étude a permis aux experts de dégager des pistes de réflexion sur la manière dont on peut améliorer la coopération transfrontalière entre les différentes entités afin de faire face aux défis qui se présentent.