17 Oct. 2008
16-10-2008 - Le Secrétariat général du Benelux à Bruxelles a organisé le 16 octobre 2008 en collaboration avec GIBET (le Groupement interuniversitaire Benelux des Economistes du Transport) un colloque sur la sécurité routière dans le Benelux. Le but de ce colloque commun, qui rassemblait le monde scientifique et de hauts fonctionnaires des ministères du transport, était d’échanger des visions sur la sécurité routière, d’apprendre des expériences et de comparer la politique de ces trois pays dans ce domaine. Le conférencier invité, le dr. R. Elvik de l’Institut norvégien de l’économie du transport, a expliqué le coût économique énorme des accidents de la route. Il a plaidé pour que l'on prenne en compte les analyses « coût efficacité » pour déterminer la politique de la sécurité routière. Les chercheurs de la Belgique et des Pays-Bas ont ensuite discuté des aspects techniques et psychologiques de la problématique de la sécurité routière. Ils ont abordé l’influence de l’infrastructure (comme l’aménagement du territoire) et des mécanismes de contrôle de la mise en oeuvre (comme des amendes, des contrôles radars,..) sur la (in)sécurité de la circulation.Dr. R. ElvikDu côté des autorités, de hauts fonctionnaires de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg ont donné un exposé sur la politique actuelle de la sécurité routière. De ces exposés, il est apparu qu’il y a des grandes différences entre les pays, que des mesures ambitieuses et efficaces sont prises afin de diminuer le nombre de victimes de la route de façon continue. Ainsi le nombre de décès causés par la circulation a diminué drastiquement aux Pays-Bas et au Luxembourg. Monsieur Barette (Région de Bruxelles-Capitale), monsieur Desmyter (Gouvernement flamand), monsieur Riedstra (Pays-Bas), Prof. Dr. Koopmans (Président), madame Coune (Belgique), monsieur Disiviscour (Luxembourg) et monsieur Serruys (Région wallonne) Le Secrétaire général du Benelux, Jan van Laarhoven, a souligné l’importance de la concertation autour de cette thématique au sein du Benelux. « C’est un sujet qui nous tient fort à cœur et qui nécessite une coopération intense ». Pour l’exemple, il s'est référé aux négociations en cours pour un accord trilatéral qui permettra d’échanger des données concernant les infractions de la route. « Ce n’est qu’un exemple d’une coopération qui permet au Benelux de créer une valeur ajoutée en unissant nos forces. Sans doute pouvons-nous nous inspirer mutuellement dans ce domaine ». ………………………………………… Présentations PowerPoint de la journée Gibet/Benelux