25 Nov. 2014
Le Secrétariat général Benelux a organisé une conférence sur l’adaptation au changement climatique. Le but était d’encourager la coopération transfrontalière et la prise en charge des conséquences du changement climatique entre les pays.
Les citoyens seront confrontés de plus en plus à des inondations, à des vagues de chaleur, à des incendies de forêt et à des problèmes de santé à cause du changement climatique dans le Benelux ; Les chiffres montrent que le préjudice économique potentiel peut atteindre 2% du PIB. Le secrétariat-général du Benelux a voulu examiner avec cette conférence de quelle manière la coopération entre les trois pays peut aider à mieux gérer les conséquences du changement climatique. Des experts et des hauts fonctionnaires des trois pays actifs dans divers secteurs tels que la gestion de l’eau et des forêts, la mobilité et l’infrastructure et la gestion des crises y ont pris part. Des représentants de l’Union européenne étaient également présents, ainsi le directeur général pour le changement climatique de la Commission européenne, monsieur Jos Delbeke. Il a souligné les économies d’échelle d’une coopération, notamment la réduction des coûts. Hans Bruyninckx, directeur de l’Agence européenne de l’environnement, a déclaré : « s’agissant du monitoring de l’adaptation au changement climatique, le Benelux n’est pas la lanterne rouge, mais n’est pas non plus dans le groupe de tête ». « Il est donc conseillé de traiter le sujet », d’autant que les Etats membres de l’UE devront présenter les progrès réalisés dans l’adaptation au changement climatique à la Commission européenne d’ici 2017.
Il est apparu pendant la conférence que l’adaptation au changement climatique bat son plein au niveau Benelux, mais que tous les secteurs ne sont pas encore pleinement conscients de leur implication. On a constaté aussi que la conscience de l’urgence et le soutien pour entreprendre des actions se développent graduellement. Les différentes interventions ont montré que la coopération entre les pays du Benelux peut représenter une valeur ajoutée. Pensons à la coopération dans les analyses de risques, au calcul des coûts et bénéfices, au monitoring ou à l’échange des plans d’actions sur ce problème. Dans cet ordre d’idée, monsieur Luc Willems, secrétaire général adjoint du Benelux, a signalé que le secrétariat s’est lancé dans l’élaboration d’une ‘matrice climatique Benelux’, à savoir un aperçu des plans d’action et des études dans les trois pays au sujet de l’adaptation au changement climatique. Pour terminer, monsieur Willems a déclaré que vu l’urgence, il est nécessaire ‘de garder le contact’. On peut penser à la création en 2015 d’un ‘groupe de contact adaptation au changement climatique’ entre les trois pays. C’est la raison pour laquelle l’adaptation au changement climatique est reprise dans le Plan annuel Benelux 2015, afin de favoriser les initiatives de coopération.