23 nov. 2018
Le lundi 26 novembre, le Secrétariat général du Benelux donnera le coup d’envoi d’une semaine placée sous le thème de la sécurité. L’objectif poursuivi par la présidence belge du Benelux est de mettre ainsi en exergue l’importance de ce thème qui constitue une de ses principales priorités pour cette année. Cette semaine sera l’occasion d’aborder divers thèmes en matière de sécurité pour lesquels les pays souhaitent enregistrer des progrès :
Arrêter les bandes criminelles de motards
Le 26 novembre, des experts des services de police du Benelux et de la Rhénanie-du-Nord - Westphalie se réuniront à la Maison du Benelux à Bruxelles afin d’étudier les solutions qui peuvent être apportées au problème transfrontalier de sécurité causé par les « Outlaw Motorcycle Gangs » (bandes criminelles de motards). En effet, ces organisations sont liées aux milieux criminels, notamment dans le domaine du trafic de la drogue et du trafic d’armes, et utilisent les frontières nationales pour échapper aux poursuites. La concertation et une action commune entre les pays doivent permettre d’aboutir à des résultats.
Sécurité sans frontières
Les pays du Benelux souhaitent renforcer la coopération entre les services de secours (pompiers, ambulances, protection civile) dans les régions frontalières. Un symposium sera organisé à Maastricht les 27 et 28 novembre avec la participation active de la Rhénanie-du-Nord - Westphalie afin d’analyser la situation actuelle sur le terrain et de formuler des points d’action pour accroître la sécurité des citoyens dans la région frontalière. Grâce à la coopération entre les pays, les citoyens peuvent compter à tout moment sur des services de secours efficaces et sans frontières.
Aide aux victimes de la traite des êtres humains
Des professionnels du secteur médical du Benelux et les autres instances concernées, telles que les centres d’accueil et la Croix-Rouge procèderont à un échange de bonnes pratiques le 29 novembre au Secrétariat général du Benelux en présence du ministre belge de la Justice, Koen Geens. Ils rédigeront également des avis afin de mieux sensibiliser le personnel des hôpitaux à la prise en charge des victimes de la traite des êtres humains. Les hôpitaux jouent en effet un rôle crucial en matière de soins et d’orientation de ces victimes vers des centres spécialisés où elles sont protégées.
Coopération entre les centres de crise
Les catastrophes ne s’arrêtent pas toujours aux frontières. Il est essentiel que les centres de crise des pays voisins coopèrent et réagissent rapidement aux demandes respectives.Le 29 novembre, le centre de crise belge recevra des experts des trois autres pays dans le but d’améliorer en continu l’appui opérationnel entre les centres de crise du Benelux et avec la Rhénanie-du-Nord - Westphalie. De telles visites de travail sont régulièrement organisées. Lors de cette visite, l’accent sera mis sur une première rencontre entre les collaborateurs des « front offices »afin de nouer des contacts et de partager l’expertise acquise.En situation d’urgence, les informations pourront ainsi être diffusées toujours plus rapidement au sein de la population.
Concertation stratégique entre les chefs de police et les directeurs en matière de gestion des crises Benelux
Le 30 novembre, la semaine Benelux de la Sécurité se clôturera par des concertations de haut niveau. Les chefs de corps des trois pays se rencontrent régulièrement dans le cadre Benelux. Le vendredi, le nouveau chef de corps belge participera pour la première fois à cette concertation qui sera l’occasion d’évaluer les actions en cours dans le cadre de la coopération policière et de prendre des décisions quant aux nouveaux projets potentiels. Le même jour, les directeurs généraux en matière de gestion des crises des pays du Benelux se rassembleront également autour de la table afin de suivre l’évolution de leurs projets communs et d’étudier les possibilités d’approfondir la coopération en matière de gestion des crises à l’avenir.